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J’écris cet article, peut être est-il sans grande importance, mais j’avoue avoir eu envie de l’écrire et de le faire partager.
Il y a 6 ans, j’obtins l’autorisation de mon enseignant à porter le hakama et cela seulement 5 mois après avoir repris la pratique de l’aikido après 3 ans d’arrêt. Je me souviens encore avoir perdu plusieurs kilos lors de la pratique et je me remémore encore l’acharnement auquel je me livrais lorsque je pratiquais afin de retrouver ce niveau que j’avais acquis lors de mes jeunes années.

Sans dire que je suis un vieux, je n’ai que 24 ans. Le port de ce vêtement au combien symbolique a été une sorte de déclencheur dans mes débuts en aikido, m’accrochant à des critères d’esthétisme et à cette légende du samouraï.

Aujourd’hui plusieurs années ont passé, je dois être à 9 ans de pratique, et j’ai commencé il y a de cela une douzaine d’années, et j’aime à penser qu’il y a eu une infime progression lorsque je regarde derrière moi. Avec le hakama vint plus tard le port de la ceinture noire alors que j‘avais 20 ans. C’était un graal pour certain, et j’avoue sans complexe l’avoir considéré comme tel au départ, mais avec le temps vient l’expérience et aujourd’hui je me rends compte du fossé qui me sépare de certains pratiquants au combien plus doués que moi.

Alors que je passais il y a un an et demi mon 1er dan Aikikai afin de remettre en question ma pratique en me soumettant à un nouvel examen. Aujourd’hui est venu le temps de changer encore autre chose.
C’est ainsi que je fis l’acquisition d’un nouvel hakama, mon 1er étant usé bien qu’encore utilisable. Le nouveau est plus court, mieux adapté à ma morphologie. L’ayant reçu, je l’essayais comme un débutant recevant son premier hakama avec cet esprit enfantin. Je le testais brièvement dans de simples déplacements et c’est ainsi que je me souvins avec nostalgie de mes débuts, de ce que j’étais en espérant pouvoir continuer à pratiquer à évoluer et à changer. Pourtant lorsque je regarde mon premier hakama, c’est tout un tas de souvenirs qui refont surface, de même lorsque je contemple ma ceinture noire, je me rappelle que mon senseï me l’a tendu avec fierté lors d’une petite « cérémonie » solennelle, de même que mon bokken que je reçu de ses mains comme un cadeau pour mon engagement au sein du dojo. Cela vaut tous les grades que je recevrais jamais.

Mon 1er hakama celui qui est emprunt de souvenirs, de sueur, de sang, de joie et de peine. Je ne t’oublies pas, grâce à toi je me suis souvenu de ce que je suis, de ce que j’ai été, et de ce qu’il me reste encore à apprendre.
Cela m’a rappelé que l’on ne doit jamais oublier qu’un vêtement ou un objet au-delà de signifier un grade, un titre, ou une quelconque aisance dans les déplacements doit seulement et uniquement être emprunt de merveilleux souvenirs partagés. A croire que certaines choses sont bien mieux qu'un album photo....







Tag(s) : #Loisirs
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